
Ce stage avait pour objectif l’analyse des discours des organisations professionnelles majoritaires, du syndicalisme majoritaire aux organisations économiques dominantes du département du Finistère, face au problème croissant, entre 1990 et 2020, des pollutions azotées et des algues vertes.

Paysan Breton, n°°1840, 9 février 1990

Passage de la revue Atout Porc, n°15, décembre 1995
Il s’agissait de comprendre : dans quelle mesure l’expression de la profession agricole majoritaire finistérienne, face au problème public des pollutions azotées et des algues vertes, entre 1990 et 2020, révèle-t-elle des logiques économiques et des stratégies discursives qui ont pu complexifier la résolution du problème ?
L’étude révèle la persistance de logiques économiques et des stratégies discursives visant à maintenir le modèle agricole breton en absorbant ou en s’opposant à la “contrainte” environnementale imposée par les différentes réglementations environnementales. Elle révèle également tous les enjeux de pouvoir, les tensions et visions politiques qui traversent les organisations agricoles dominantes du Finistère autour des pollutions azotées et des négociations avec l’Etat. Enfin, l’étude souligne le caractère construit et stratégique de l’expression professionnelle à travers une mise en évidence de l’ensemble des outils de communication mis en avant par la FDSEA et ses alliées.
Les pollutions azotées et les algues vertes ont eu un impact direct sur les organisations agricoles majoritaires, sur leurs programmes, sur leurs rapports avec l’Etat et l’opinion publique, sur les rapports de force au sein des instances professionnelles comme la Chambre d’agriculture. A l’inverse, les caractéristiques du contexte agricole finistérien, des visions, des traditions syndicales et politiques, ont pesé sur les réglementations, sur le débat interne et externe à la profession, et donc sur la résolution du problème des pollutions azotées et des algues vertes.
Le rapport de stage est consultable ou téléchargeable ici :